La SFGP poursuit sa réflexion sur les grands défis industriels en s’intéressant aux apports et paradigmes de l’Ingénierie Circulaire pour un développement pérenne et adapté de l’Économie Circulaire.
L’objectif est de démontrer l’intérêt de l’ingénierie, et plus particulièrement du Génie des Procédés, dans la problématique de l’économie circulaire. Il y a une distinction entre économie circulaire (observation de systèmes économiques) et ingénierie circulaire (adapter les procédés et filières différemment). L’ingénierie circulaire doit être considérée comme l’une des briques de l’économie circulaire. Le Génie des Procédés est très impliqué dans les thématiques associées à l’économie circulaire, comme l’écologie industrielle et territoriale, l’écoconception des procédés, la valorisation des bioressources et la bioéconomie, l’approvisionnement durable, le recyclage et la valorisation des effluents liquides et solides et le traitement des gaz et la valorisation du CO2.
Les journées Cathala-Letort de réflexion et prospectrice sur l’Ingénierie Circulaire ont eu lieu à Paris les 16 et 17 novembre dernier et ont réuni plus de 75 participants à Paris.
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Les Assises Nationales du Génie des Procédés, organisées au printemps 2017, ont confirmé la place de « l’usine du futur » au premier rang des grands enjeux industriels et sociétaux de la discipline*.
Dès mai 2016, la SFGP a mis en place une commission « usine du futur », associant des industriels – utilisateurs finaux et ingénieries – des associations professionnelles ou leurs centres techniques (UIC, CETIM, ANIA, PROFLUID) ainsi que les pôles universitaires historiques du génie des procédés en France (ENSIC Nancy & ENSIACET Toulouse).
Ces Assises ont permis de mieux connaître les utilisateurs de notre discipline et de se faire connaitre par ceux qui l’utilisent sans le savoir. Surtout, elles ont montré que le Génie des Procédés est une science de l’ingénieur essentielle pour le renouveau industriel.
Ces Assises s’imposaient vu le contexte économique actuel, vu l’impérieuse nécessité de revoir en profondeur nos méthodes de recherche et développement, nos technologies, nos méthodes de travail pour que nos entreprises soient gagnantes et que la France reste un grand pays Industriel. Lutter contre la désindustrialisation et repenser le tissu industriel sont des conditions sine qua non pour améliorer l’emploi et réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger. La France en a les moyens par la qualité de sa Recherche, les succès de ses filières, ses implantations à l’étranger, sa capacité d’innovation.
Elle regroupe tous les acteurs impliqués en Génie des Procédés : industriels et équipementiers, chercheurs et enseignants-chercheurs et étudiants. Outre son rôle d’animation scientifique de la communauté, son ambition est de promouvoir le Génie des Procédés et de montrer son utilité dans les grands défis sociétaux (environnement, eau, énergie…).